31 décembre 2012

Quelques perles en français écrit


Au cours des dernières années (2001-2012), j'ai colligé des fautes de toutes sortes de la part d'étudiants : des coquilles malencontreuses, des erreurs grammaticales ou de syntaxe qui m'ont fait bien sourciller. 

Elles proviennent en grande majorité de travaux et de correspondances.

En voici une quinzaine que je partage pour la première fois, certaines assez grossières et d'autres un peu plus communes. Mieux vaut en rire un peu qu'en pleurer...


1- C’est un site qui s’adresse à la population en leur donnant un large épouvantail d’informations. 

2- Le nom de domaine, pas nécessairement extinctif, est cependant pertinent et facile à retenir. 

3- Peut-être que des liens auraient pu nous diriger vers un microsite quel conte ? 

4- Je vous conjugue de bien vouloir réviser mon dossier ou du moins de prendre le temps de considérer ce courriel.

5- En parallèle avec ses activités, la directrice du festival, madame Tremblay, ainsi que le président, monsieur Chouinard, agissent an temps que porte-parole de leur organisation. 

6- Je vous remercie d'avance pour l'attention que vous donnerai à ma question.

7- Vous dites sûrement que ma recherche est vaste, mais contenu de la diversité de la plongée sous-marine et de la quantité d’informations [...].

8- Si l’ont se perds, il y a toujours la barre de navigation en haut de page.

9- Les titres sont trop généraux et leurs résumés le sont dotant plus.

10- De plus avec la montée rescente du prix de l’essence, le consommateur tant à éviter le plus souvent possible les déplacements en automobile.

11- La ville, que d’y-je, la province entière regorge de statues, de rues et d’édifices qui commémorent les héros étrangers.

12- Le processus de recherche sur le net via divers moteurs permet de s’empeigner d’une grande quantité de données.

13- Cela me permettrait de vous montrez le fonctionnement de ce site et de vous présentez également les améliorations que nous souhaitons y apporter.

14- Excellent....je vous apporterez une copie à votre bureau.

15- Certains pensent à tort qu’ils sont à l’appris derrière leur écran d’ordinateur et libre d’écrire ce qu’ils veulent. 


Merci de votre lecture et joyeuses fêtes !

Patrice Leroux





29 décembre 2012

Technologies NBIC et tabou ultime

Seriez-vous intéressé à vivre en excellente santé jusqu'à l'âge de 1000 ans ? 

Voilà une espérance de vie qu'on peine à envisager aujourd'hui. Pourtant, c'est ce que soutient le docteur Laurent Alexandre dans sa présentation TEDxParis (ci-dessous).

Auteur du livre La mort de la mort (paru en 2011), le chirurgien français est aussi le dirigeant de la société DNAVision et le fondateur du site médical populaire Doctissimo

Laurent Alexandre présente sa vision prospectiviste du monde médical de demain, notamment à travers les technologies NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique et Cognitique (intelligence artificielle).

Selon le scientifique, les vagues d'innovation technologique s'accéléreront à un point tel au cours des prochaines décennies que des maladies comme le Parkinson et l'Alzheimer seront facilement traitables grâce à des implants au cerveau.  

En 2012, l'ingénierie tissulaire aurait permis de fabriquer artificiellement un larynx et de l'implanter sur un patient...

Au-delà des percées scientifiques potentielles ou même éventuelles, d'une espérance de vie de 200, 500 ou même de 1000 ans, l'éloquence de Laurent Alexandre est un bel exemple de communication orale réussie.

 

Merci de votre lecture !

Et merci à mon collègue Sylvain Desrochers de m'avoir mis sur cette piste.

Patrice Leroux

14 décembre 2012

Responsabilité sociale de l'entreprise


D'après mon collègue Marc Sévigny, la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est devenue un des enjeux les plus importants de la réputation.

On est loin des doutes d'antan, comme le soulignait un article de mai 2012 proposé par Knowledge@Wharton : From Fringe to mainstream: Companies Integrate CSR Initiatives into Everday Business.

Pour une très bonne traduction française de l'article en question, c'est ici.

Pourtant, plusieurs sceptiques croient toujours que les actions de responsabilité sociale, de développement durable ou même d'acceptabilité sociale sont des écrans de fumée; au mieux des gestes intéressés de philanthropie et au pire, des "opérations de relations publiques"...

Pourtant, une étude menée par le John J. Heldrich Center for Workforce Development (Rutgers,State University of New Jersey) pour Net Impact démontre que la RSE devient même un pôle important d'attraction chez les jeunes professionnels prêts à entrer sur le marché du travail.

Source: Talent Report: What Workers Want in 2012 (Executive Summary) pdf
http://netimpact.org/docs/publications-docs/NetImpact_WhatWorkersWant2012.pdf


Plus près de chez nous, le journaliste Mathieu Lavallée signait un article intitulé Responsabilité sociale : des occasions d'affaires à saisir selon CROP dans lequel il est même question du code génétique de la marque et de la pérennité des entreprises.

Plusieurs entreprises tentent effectivement d'intégrer dans leur "code génétique" le développement durable et la responsabilité sociale. Dans ce contexte, où se situe la communication d'entreprise ? Les médias sociaux peuvent-ils y jouer un rôle important ?

Voilà autant de questions abordées dans mes notes de cours suivantes:



Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

9 décembre 2012

Enjeux d'identité...numérique


Doit-on avoir qu'une seule identité numérique ou peut-on en avoir plusieurs ? 

Dans un billet assez marquant, Jeff Jarvis posait la question: One identity or more ?  Il souligne que certains prônent les multi-identités: une pour le travail, une pour la famille, une pour les amis, certainement une autre encore pour le jeu (quand on est un gamer), etc. 


Après tout, cela ne ressemble-t-il pas à notre vie - dans le monde réel - composée de diverses facettes d'une même identité (par exemple aux plans personnel, voire privé, et professionnel, davantage public) ?  L'identité numérique ou virtuelle peut-elle offrir les mêmes facettes que l'identité réelle ? 


Je peux par exemple tenir un blogue pédagogique consacré à un domaine particulier et un autre à l'élevage de bisons, ou à tout autre chose, mon identité "primaire" peut rester la même. Idem sur Twitter ou dans Facebook. À moins d'en décider autrement. C'est sans doute sur ce point qu'on ne s'entend pas toujours. 


L'anonymat et les pseudonymes permettent certes aux dissidents chinois ou égyptiens d'exprimer leurs voix sans courir trop de risques, mais aussi aux trolls et aux mal-intentionnés de tout acabit de faire pas mal de dégâts.


Tandis que Jarvis aborde la question de l'identité numérique et "réelle" par opposition à l'anonymat, Don Tapscott l'aborde sous la loupe de la transparence et de la vie privée (Why transparency and privacy should go hand in hand). Les deux mentionnent, dans leur billet respectif, une citation de Mark Zuckerberg à l'effet que de maintenir deux identités numériques ou plus dénote une absence d'intégrité... 


Chez Jarvis, c'est surtout la collision entre identité et réputation qui entre en jeu tandis que chez Tapscott, la transparence "radicale" quant à l'identité numérique, telle que proposée par Facebook (et Google+ aussi) devrait être réservée aux organisations et non aux individus. Par ailleurs, les deux s'entendent sur la question des comportements (même si Jarvis parle plutôt de normes) à adopter...


La vie privée est-elle encore possible dans un monde en réseau où les données explosent ? Toutes ces entreprises qui peuvent forer et amalgamer des données à mon sujet peuvent-elles vraiment établir un portrait fidèle de qui je suis vraiment ? 


Comme le soulignait dana boyd en 2011 (ici), l'enjeu de la vie privée n'en est pas qu'un de contrôle de l'information mais réside peut-être aussi dans notre habileté à en contrôler le contexte social.

On n'a pas fini de parler d'identité, d'anonymat, d'accès aux données, de réputation ou de transparence, au contraire.


Voici donc mes notes de cours sur les enjeux d'identité numérique, de statut (social) et de pouvoir:


 

Identités_numériques(2) from Patrice Leroux/FEP/Université de Montréal

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

30 novembre 2012

Gestion de crise et e-réputation


Mon cours portant sur la gestion de crise m'a permis de faire quelques mises à jour sur son contenu, notamment en y ajoutant quelques diapos sur la toute québécoise crise Oasis.

Ayant aussi beaucoup apprécié le rapport du CIRANO intitulé La réputation de votre entreprise : est-que votre actif le plus stratégique est en danger ? (Nathalie de Marcellis-Warin et Serban Teodoresco, Rapport Bourgogne, CIRANO, avril 2012), une de ses parties est même devenue une lecture obligatoire (ou fortement suggérée...).
3e partie (page 29 à 44)- Comment créer une entreprise avisée en matière de réputation.

Lien vers le Rapport complet (pdf)

Voici donc les diapos accompagnant la présentation en classe (novembre 2012):

 

29 novembre 2012

Travaux étudiants: top-dix de 2012

20 novembre 2012

Réseaux sociaux d'entreprise



Les plateformes collaboratives de type RSE (réseau social d'entreprise) inspirées des réseaux sociaux grand public peuvent-elles vraiment créer un espace numérique qui permette aux individus de valoriser leurs propres compétences ainsi que celles des autres ? 

Le partage et la collaboration d'idées peuvent-elles mener à une véritable intelligence collective de l'entreprise ? Le réseau social d'entreprise (RSE) peut-il - et en France a fortiori - s'affranchir des barrières hiérarchiques ou même des silos ?  

Jérôme Chirat, directeur commercial chez Web2M, le croit. 

À titre d'éditeur du RSE Oolaop, Web2M et Alhena Conseil commanditent un Livre Blanc intitulé Réseaux sociaux d'entreprise.

Vous pouvez le télécharger à partir de http://reseaux-sociaux-entreprise.net/ .

Bien que je ne sois pas très à l'aise avec l'apparente anonymité des fondateurs d'Oolaop, le Livre Blanc n'a rien d'anonyme : tous les contributeurs/experts sont bien présentés et ils sont assez nombreux. À commencer par Anthony Poncier - sans doute un des plus connus de ce côté de l'Atlantique - qui offre une belle mise en contexte de la RSE.

Ce Livre Blanc offre donc sept avis d'experts, deux témoignages de type "retours d'expérience" mais également les points de vue de cinq jeunes de la "génération Y" au sujet des entreprises dotées d'un RSE et la façon dont ils l'utiliseraient au quotidien. Les réponses sont franches et rafraichissantes; elles démontrent aussi à quel point le nouvel écosystème de l'information et de la communication modifiera en profondeur la nature du travail.

Voici, sans ordre précis, les faits saillants que je retiens de ce Livre Blanc.

La communication en soutien au RSE

Philippe Gérard, un des collaborateurs du rapport, rappelle que seulement 23% des entreprises de France offrent un RSE (selon cette étude Cegos de 2012), d'où l'importance de "construire une nouvelle culture d'entreprise" et de pouvoir compter sur l'influence et les appuis d'une forte direction des communications (j'y ai toujours cru à cela). Ne serait-ce aussi que pour soutenir et appuyer les employés à se construire une empreinte numérique interne et professionnelle. Peut-elle être la même qu'une empreinte externe et personnelle ? Doit-on et peut-on les séparer ?

Il semble aussi que certaines craintes des employés soient en partie justifiées : accès aux données personnelles et évaluation de la performance. Une direction des communication capable de donner l'heure juste, d'établir clairement les règles du jeu, serait en mesure d'aider les employés à s'approprier le RSE et à leur donner davantage confiance. Faut-il reconsidérer les conditions d'expression des employés ? La direction des communications peut-elle, seule, encourager et distinguer les contributions de qualité ? Peut-elle aussi décourager la création de nouveaux silos, soient-ils numériques ?

L'intervention de Philippe Gérard est particulièrement éclairante sur tous ces plans. Je retiens une phrase clé: "[...] la richesse de la base des profils et des compétences repose sur la totalité des acteurs internes."

Il s'agit de perspectives et de questions intéressantes d'autant plus qu'en mars 2011, une étude IFOP/BNP-Paribas avançait que 62% des cadres en France étaient plutôt défavorables au réseaux sociaux d'entreprise...

Un RSE pour les ressources humaines

À propos des RH, justement, Jean-Noël Chaintreuil propose son point du vue, très éclairant et bien vulgarisé. Le RSE en RH vise non seulement le renforcement du lien social et de la cohésion d'entreprise mais aussi, dans les meilleures conditions, l'accroissement de l'innovation (le nerf de la guerre et de la compétitivité). Enfin, le RSE peut également pencher dans la balance quand vient le temps de choisir un employeur (pensons aux natifs du numérique dont la vie...numérique est une seconde nature...).

Transformer l'organisation par l'apprentissage social (Social Learning)

L'organisation communicante et surtout apprenante est une autre facette importante de la nouvelle entreprise. À ce chapitre, Frédéric Domon rappelle que l'apprentissage (l'acquisition de connaissances et le développement de compétences) s'acquiert à 70% par l'activité et l'expérience in situ, c'est à dire sur le lieu de travail même; 20% par le contact et l'interaction avec les autres et seulement 10% par la formation. 

Le collaborateur fait une mise en garde sérieuse: l'apprentissage social (social learning) va bien au-delà des outils 2.0. Impossible de créer dans le virtuel des comportements et des attitudes qui n'existent pas dans le réel. Un environnement baignant dans la confiance, permettant le droit à l'erreur, donnant du temps et de la reconnaissance est une condition essentielle, 2.0 ou non. La culture d'abord et les outils ensuite !

Implanter un RSE

Pour sa part, Jean-François Ruiz explique les divers concepts liés au RSE (entreprise en réseau, étendue, dématérialisée, etc.). Son approche sur la manière d'implanter un RSE n'est pas sans rappeler, en partie, les socio-types Intranet 2012  présentés à Webcom-Montréal en mai 2012 par Isabelle Reyre

Un Facebook et un Twitter dans mon Intranet ?

Par ailleurs, l'utilisation d'internet, dans le domaine privé, aurait également incité les employés à devenir plus exigeants sur les performances et les fonctions d'un RSE. C'est ce que souligne Jean-Luc Abelin dans  Retour d'expérience : la solution RSE Lafarge.

Cela rejoint, en partie, la grande question que Charles Frédéric posait lors de sa présentation à Montréal : pourquoi les outils de partage et de collaboration grand public (Twitter, Facebook, Instagram et autre YouTube) n'arrivent-ils pas à percer le marché interne avec la même force ? Sa présentation est ici.

Enfin, petit retour du côté de Jérome Chirat qui explique le potentiel et les fonctions d'un RSE comme celui qu'offre Oolaop. Il y en a beaucoup. Sans la nommer précisément, Chirat aborde l'enjeu de la  curation en entreprise par le biais du filtre humain, quantitatif et qualitatif (commentaires de la communauté), susceptible de mener à la création et à l'innovation. Par contre, bien que chacun puisse être un veilleur dans l'âme, le curateur de contenus jour un rôle spécifique, tout comme l'animateur de communautés (community manager).

Ce Livre Blanc est une belle réalisation. Il offre plusieurs pistes de réflexion ainsi qu'un ensemble de questions fondamentales que tout gestionnaire d'entreprise doit se poser dans l'optique de la mise en oeuvre d'un RSE.


Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

8 novembre 2012

Doctorants et médias


Le directeur du Certificat en journalisme de l'Université de Montréal, Robert Maltais, m'a invité à faire une courte présentation devant une vingtaine d'étudiants de la Faculté des études supérieures et postdoctorales.

C'était dans le cadre d'un séminaire d'insertion professionnelle intitulé Entrevue avec les médias

Les objectifs ? Comprendre l'univers des médias d'aujourd'hui: savoir comment répondre aux demandes d'entrevue, d'une part, et susciter leur intérêt envers la recherche et l'érudition, d'autre part.

J'ai d'abord été assez surpris par la méconnaissance de plusieurs à propos des services médias offerts à la communauté universitaire. Dans cette optique, je ne regrette pas du tout de leur en avoir parlé et de l'avoir illustré aussi.


Bien entendu, j'ai également insisté sur l'importance d'établir son empreinte numérique, appuyé, entre autres, par l'excellent billet du professeur et chercheur Ryan Cordell (Northeastern University): Creating and Maintaining a Professional Presence Online: A Roundup and Reflection.

Les doctorants présents provenaient de divers horizons: de spécialistes en immunologie moléculaire comme Jean-Simon-Fortin, aux anthropologues tels que Laurentine Mefire Mouchingam, en passant par des professionnels en évaluation de la santé comme Linda Rey.

J'ai beaucoup apprécié le contact avec ces gens curieux, rigoureux, ambitieux, intéressés et intéressants.


Voici la présentation:



Relations avec les médias from Patrice Leroux/FEP/Université de Montréal


Merci de votre lecture !

Patrice Leroux 

25 octobre 2012

Mon premier MOOC (CLOM): pas mal !


J'avais oublié de revenir sur ce fameux cours en ligne ouvert et massif (CLOM) ou MOOC (Massive  open online course) suivi durant l'été 2012 sur Coursera.

Il s'agissait pour moi d'une première expérience et je voulais surtout comprendre un peu mieux le phénomène. J'en avais d'ailleurs parlé dans ce billet de juillet.

Le cours ? Internet History, Technology and Security donné par le professeur Charles "Chuck" Severance.
 
Quelques statistiques:

42 935 personnes s'y inscrivent en juillet 2012
22 000 personnes visionnent la première leçon (vidéo)
11 402 personnes répondent au premier quiz (il y en six au total)
5808 personnes soumettent  l'essai de 500 mots (évalué par les pairs/étudiants)
5500 personnes subissent l'examen final
4595 certificats sont émis au début d'octobre 2012

Voici mon beau certificat:


Bon, vous me direz sans doute qu'un A (87.75%) c'est banal pour un formateur qui s'intéresse au phénomène Internet depuis des lunes mais la notation en soi ne veut pas dire grand chose.

L'important, dans ce cas-ci, ce sont surtout les nouvelles connaissances historiques que j'y ai acquises, les nombreuses découvertes d'intérêt notamment à travers les vidéos/témoignages des grands pionniers de l'Internet, et la motivation à lire quelques lectures supplémentaires. 

En effet, pour aller au bout de l'expérience, il faut être intéressé et motivé. C'est la clé.

Voulez-vous connaître la provenance géographique (ou le lieu d'étude) de ceux et celles qui ont suivi le même cours ? Le professeur Severance a préparé cette carte...

Vais-je reprendre l'expérience ? Certainement ! Je me suis inscrit au cours E-learning and Digital Cultures de l'Université d'Edinburgh (durant les mois d'hiver, ça réchauffe les neurones !).

Enfin, un petit merci au journal étudiant Quartier Libre d'octobre 2012. Deux articles découverts par hasard - et très intéressants- portent sur ce phénomène.  C'est ce qui m'a donné l'idée de revenir sur ma propre expérience.

Harvard à portée de clics gratuitement

Les université québécoises devancées par les autres universités canadiennes



Merci de votre lecture !


Patrice Leroux

17 octobre 2012

Twitter en 2012: encore et toujours !

L'intérêt pour Twitter ne se dément toujours pas !

Encore dernièrement, mon étudiant Richard Gauthier me signalait une autre étude à propos de Twitter, réalisée cette fois par Beevolve.

L'échantillon de 36 millions d'utilisateurs Twitter (vous avez bien lu) donne naissance à l'immense An Exhaustive Study of Twitter Users Across the World.

Pour ma part, et en date du 17 octobre 2012, ma présentation ci-dessous avait reçu un peu plus de 2300 visionnements, dont deux commentaires sympathiques de Bahia Nar et Jérôme Deiss

Pas si mal pour une présentation qui s'adresse à une trentaine d'étudiants...la quatrième version en trois ans !



Twitter 2012 from Patrice Leroux/FEP/Université de Montréal


Enfin, je ne peux passer sous silence l'étude conjointe CEFRIO/Léger Marketing d'août 2012 intitulée Les médias sociaux ancrés dans les habitudes des Québécois (pdf). 

Selon l'âge, entre 8% et 10% seulement des Québecois auraient un compte Twitter. 

C'est peu considérant que le Canada compte à lui seul près de 3% de tous les utilisateurs Twitter dans le monde, selon la grande étude de Beevolve.


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Patrice Leroux

9 octobre 2012

Blogueurs de l'automne 2012

6 octobre 2012

La curation web en 2012

Force est de constater que la curiosité, l'intérêt et même l'engouement pour la curation web ne se sont pas démentis en 2012. Bien au contraire ! 

Encore mal comprise dans certains cercles (toujours la même rengaine par rapport à la création de contenu), on la perçoit, au mieux, comme une sorte d'agrégation intelligente (ce qui est déjà pas mal).

Vers la fin de l'été 2012, Robin Good a publié un document important sur le rôle de la curation web en éducation. 

Why Curation will transform education and learning : 10 key reasons demeure un excellent plaidoyer envers l'organisation, la contextualisation et l'éditorialisation de contenus pour favoriser l'apprentissage. 

À tel point que j'offre dorénavant le choix à mes étudiants, entre un essai critique et un rapport de curation web.

Voici d'ailleurs une petite mise à jour de mes notes de cours sur le sujet:


 
Curation web from Patrice Leroux/FEP/Université de Montréal



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Patrice Leroux

4 octobre 2012

L'affaire Olivia's Oasis avec Deborah Kudzman







Le litige opposant le géant de l'industrie agro-alimentaire Lassonde - fabricant des jus Oasis - et la petite entreprise de Deborah Kudzman, Olivia's Oasis, demeurera fort probablement la première grande crise exacerbée par les médias sociaux, au Québec.



Voici un rappel de l'affaire dans un billet du 10 avril 2012 : 


Un peu plus de six mois après la crise, j'aurai le plaisir d'animer une discussion avec madame Kudzman, le mardi soir 23 octobre 2012, à l'Université de Montréal.

Cette présentation est une initiative de M. Sylvain Desrochers, directeur du Certificat de publicité.



L'entrée est libre et gratuite.


Durant l'événement, vous pourrez faire part de vos observations par le biais du mot-clic #affaireoasis



Au plaisir de vous y voir en grand nombre !


Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

26 septembre 2012

Recherche web: personnalisation et astuces


J'avais déjà abordé les enjeux de la recherche web en mentionnant la présentation de la spécialiste Karen Blakeman dans ce billet d'avril 2012.

Les grandes tendances en recherche web abordent les enjeux de la socialisation, de la personnalisation et de la géolocalisation (elle même liée à la mobilité).

Comment se fait-il que les résultats obtenus par ma propre requête de recherche (et à partir des mêmes mots clés) soient entièrement différents de la vôtre ? Est-ce une bonne chose ? Peut-on encore viser une pluralité de résultats, comme le souhaite Eli Pariser ?

Comment s'assurer que les résultats de ma requête ne me présentent pas que des ressources basées sur un ensemble de "filtres" dont mes préférences et mon historique de navigation ? Ce phénomène touche-t-il seulement aux moteurs de recherche ou peut-il s'étendre aux médias et réseaux sociaux ?

Le phénomène de l'infobésité marque-t-il le retour des répertoires, annuaires et catalogues (curation web) ?

Les opérateurs de recherche conventionnels - association, regroupement et exclusion - (entre autres) fonctionnent-ils de la même manière qu'auparavant ? Comment se fait-il que Google omette certains mots de notre propre requête de recherche, comme l'a démontré Karen Blakeman en début d'année (ici et ici)

Comment contrer cet étrange comportement algorithmique ?

Voilà autant de questions abordées dans le cours et auxquelles vous pouvez trouver certains éléments de réponses malgré l'absence de l'enseignant...

Voici donc ma présentation mise à jour pour l'automne 2012:


Recherche web from Patrice Leroux/FEP/Université de Montréal


Merci de votre lecture ! 

Patrice Leroux

16 septembre 2012

Capitalisme à réinventer et médias sociaux


Les médias et réseaux sociaux sauveront-ils le capitalisme ? Qu'entend-on au juste par "économie sociale" ? Que doit-on comprendre des récents mouvements de type "Occupy Wall Street" ?

L'auteur Brian Solis débute sa présentation avec quelques élans de théâtralité assez comiques, allant même jusqu'à imiter quelques pas de danse à la Gangnam (question d'attirer l'attention de son réseau social et de démontrer que sa vie sociale est bien remplie...).

Plus sérieusement, Solis raconte que les entreprises semblent encore toujours plus attirées par la diffusion de leurs messages que par l'écoute, la compréhension et l'apprentissage. Dans cette optique, la plus grande menace aux entreprises proviendrait du consommateur hyper-connecté de la génération "C"
.

Pour assurer son avenir, l'entreprise doit gagner la confiance et la réciprocité de ses parties prenantes (entre autres !) Ce qu'elle fait comptera davantage que ce qu'elle dit. Son "capital social" est en jeu plus que jamais !

De plus, Solis affirme aussi que la façon dont les gens se "sentiront" au travers des actions de l'entreprise y comptera aussi pour beaucoup. Il cite la poétesse américaine Maya Angelou qui disait que les gens se souviennent de nous non pas par ce qu'on leur a dit mais davantage sur la façon dont on les a accueillis, sur la façon dont ils se sont sentis en notre présence.

Il y a donc une belle continuité dans la pensée de Solis pour qui des éléments de sociologie, d'anthropologie et de psychologie (entres autres sciences humaines) sont indispensables au développement de cette présence...numérique.

Durée de la vidéo: 11:44




Merci de votre lecture !

Patrice Leroux

24 août 2012

Compétence artificielle et robotisation

La compétence artificielle, c'est celle de l'automatisation portée par une nouvelle génération de robots. Les récentes avancées techniques - notamment en vision et en technologie tactile - rendent caduques plusieurs types d'emploi manuel. La nouvelle robotique atteint même un niveau de dextérité supérieur à celui de mains humaines...

Cela semble être une excellente nouvelle pour des milliers d'entreprises qui misent sur une augmentation significative de leur productivité et de leur compétitivité, mais une moins bonne pour des milliers de travailleurs qui se feront remplacer par des machines. C'est un des dilemmes auxquels feront face les grands états occidentaux mais également le géant chinois.

La compagnie Foxconn, par exemple, s'apprêterait à installer un million de robots d'ici quelques années, elle qui compte déjà près d'un million de travailleurs fabriquant nos iPhones et iPads...

C'est ce que rappelle le journaliste John Markoff du New York Times dans l'édition du samedi 18 août 2012. Le titre de l'article (qui a fait la une): Skilled Work, Without the Worker.

Voir également sa présentation vidéo: The Robot Factory Future (Advances in manufacturing robotics).

Les enjeux de l'automatisation par robotique touchent principalement deux grands secteurs: fabrication et distribution.

Au plan de la distribution, par exemple, on apprenait que Amazon achetait la compagnie Kiva Systems en mars 2012, au coût de $775 millions (sa plus grande acquisition depuis l'achat de Zappos en 2009). Voir deux articles économiques à ce sujet, ici et ici.

Il semble bien aussi que l'enjeu de l'automatisation, pour plusieurs entreprises, soit une question de survie, comme le souligne cet article de Technology Review/MIT: Automate or Perish.

Voici une courte démonstration d'un robot KIVA:





Dans la prochaine vidéo, on peut constater le niveau de dextérité (et la rapidité) d'un robot de la compagnie Adept technologies.




Jusqu'où l'évolution de la robotique nous mènera-t-elle ? Y aura-t-il toujours des secteurs intouchables comme le transport ? Prenons l'industrie du camionnage. Les humains demeureront-ils les seuls capables d'agir dans un contexte d'objets mouvants et en temps réel ? Pendant combien de temps encore ?

Les essais des Google Cars (voir ici et ici) n'annoncent-ils pas d'autres changements radicaux d'ici quelques années ?

En terminant, je vous invite à lire cet autre article comportant une entrevue avec Andrew P. McAfee (co-auteur du livre Race Against The Machine).

Merci de votre lecture !

Patrice Leroux
 
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